NOOSPHÈRE
& METAunivers

NOO, du grec NOOS : connaissance, esprit, intelligence.
METAunivers : un univers au-delà du nôtre

L'Âge de la connaissance

Nous entrons dans l'Âge de la connaissance.
Co-construire le cerveau planétaire

NOOSPHERE & META universAujourd'hui nous habitons un nouvel espace sans distance. Deux nouvelles démocraties apparaissent : celle de l'information et celle du savoir
NOO, du grec NOOS : connaissance, esprit, intelligence.
Nous allons habiter des META univers (META : du grec "au-delà").

Nous sommes dans une période de changement profond de tout ce qui touche la vie terrestre et nous voyons arriver actuellement une déstabilisation de grande ampleur qui construira une société de l'intelligence. La planète n'est pas grande, nous l'avons entièrement explorée. Notre Terre est devenue si petite qu'aujourd'hui nous pouvons en faire le tour en moins de temps qu'il n'en fallait à nos grands-parents pour faire le tour de leur petite ville. Il n'y a plus de terrae incognitae.

Dans la longue histoire du cosmos en perpétuelle complexification, la noosphère vient se superposer aux lithosphères, biosphère, et sociosphères antérieures. Les sciences de la complexité ouvrent de nouveaux continents à explorer.
Du moléculaire aux cellules, organes, individus jusqu'aux écosystèmes, ces composants de plus en plus complexes obéissent aux mêmes lois, celles des systèmes complexes. La vie est un équilibre entre la stabilité du système et une certaine variabilité. Il faut de la flexibilité, de la souplesse, mais aussi une robustesse de fond qui permet à un organisme de conserver sa cohérence malgré les déformations qu'il peut subir.
Voir : Tout est réseau. Sciences de la complexité.

Toutes les diversités des sociétés et des cultures humaines actuelles, toutes se rejoignent aujourd'hui dans les mondes numériques. La Noosphère, sphère de tous les esprits connectés, sphère de l'esprit ou cerveau planétaire est cet ensemble de réseaux denses d'informations (réseau pensant), de connaissances et d'intelligences qui recouvre désormais toute la terre. Nous devenons les co-constructeurs de ce "cerveau planétaire" qu'est la Noosphère et pour cela nous avons besoin de nouveaux outils. Notre plus puissant outil de survie est aujourd'hui notre cerveau, ou plus précisément, notre conscience et notre intelligence connectée.

Un mouvement en routearrow more

Nous sommes en train de vivre un changement de paradigme majeur. Nous vivons la fin d'une époque, nous vivons la fin d'un monde, nous changeons de monde. Tout change et tout changera plus encore dans les prochaines années. La mutation paradigmatique à réaliser est immense. Il faudra changer les regards, changer les idées, tout voir autrement. Notre époque, parce que tous les repères anciens se sont effondrés les uns après les autres, est une époque de désarroi, de déshérence et d’inquiétude. La quête de sens y a repris force et vigueur.
Notre XXIè siècle sera celui de l'émergence d'un nouveau cycle, avec ses conquêtes. Mais la Terre étant totalement conquise, les seuls territoires encore à conquérir sont les territoires immatériels de la Connaissance et de la pensée créative. L'homme est le seul animal à être capable de transformer de la vie en pensée, en conscience, en esprit. L'Esprit, ce surhumain "nietzschéen", progressivement, engendre la noosphère.

Le monde de demain sera un vaste réseauarrow more

Souplesse, agilité, intuition, création, imagination : les circonstances évoluent sans cesse et les solutions doivent changer au même rythme. Il faut d'urgence, sous peine de disparaître comme les dinosaures, provoquer un saut sur l'échelle des complexités, vers une société globale de l'intelligence. Nous passons d'un développement économique par la croissance à un développement économique par l'intelligence. Ce n'est pas la même logique, on change de logique. Un nouveau type de société émerge : la société de la connaissance et de l'intelligence, encore largement à construire. La matière première stratégique de l'entreprise est la matière grise. L'intelligence est au cœur de la société en mutation

Qu'est ce que la Noosphère ? arrow more

La Noosphère est le plus grand événement dans l’histoire géographique de la Terre, c’est l’apparition avec l’homme d’une sorte de sphère spéciale que l’on pourrait appeler la sphère pensante, la "noosphère", enveloppe immatérielle sans doute, qui cependant s’inscrit matériellement dans le paysage".
Dans la noosphère tout est interconnecté, c'est le cerveau planétaire de notre communauté globale. Nous entrons dans une nouvelle dimension faite de multiples interdépendances avec notre écosystème.
La Noosphère, pour Teilhard de Chardin, est la réalité au sein de laquelle toutes les pensées individuelles sont immergées, qui anticipe prophétiquement internet et la réalité virtuelle. Ce monde des idées autonomes commence à s'épanouir pour remettre le monde en marche et bâtir une humanité surpassée (le surhumain de Nietzsche qui œuvre à l'élévation de l'homme vers plus haut que lui).

Qu'est-ce que le METAunivers ou les métavers ?arrow more

Selon Mark Zuckerberg, Directeur général de Facebook, désormais rebaptisé META, le métavers est un univers au-delà du nôtre, c'est Matrix. La porte d'entrée est un objet et vous vivez dans un univers parallèle, branché et connecté C'est un nouveau monde qui s'ouvre avec la créations des métavers affranchis du monde physique. C'est un univers des possibles qui va happer beaucoup de gens. Nous serons submergés et cela aura un succès redoutable.
Ce monde là recèle d'opportunités, mais aussi de nombreux dangers. Beaucoup ne supportent pas cette immersion dans ces mondes virtuels qui génère des problèmes neurologiques, une déstabilisation physique, des vertiges, des effets oculaires. A terme, cela aboutit à une confusion entre réalité et virtuel poussée à son paroxysme. Mais l’addiction est absolument terrible. Les enfants ne peuvent plus sortir du monde virtuel. Ils peuvent très vite devenir des drogués électroniques, clochards des cyberspaces, des zombies errant dans les limbes éternelles de la virtualité

D'ici dix à cinquante ans, il sera techniquement possible d'influencer des émotions à des fins malveillantes. On pourra, par exemple, grâce à une modification invisible et indétectable de l'environnement immédiat, stimuler dans le cerveau d'une personne la sécrétion d'hormones du bien-être ou du plaisir. Et mettre ainsi cette personne en condition pour favoriser la signature d'un important contrat ! Ce risque de détournement paraît encore plus grave que la traçabilité des informations, l'atteinte à la vie privée, le piratage, la désinformation ou la censure, contre lesquels on dispose aujourd'hui de moyens de protection ou de dissuasion.
Malgré cela, nous n'avons pas le choix, il nous faut rentrer dans le flux au lieu de nager à contre-courant, apprendre à saisir les opportunités. Tirer parti de la vague est une nécéssité pour la survie. Même des entreprises multimilliardaires ont été sans merci fracassées comme coquilles d'oeufs pour n'avoir pas été capables des s'adapter à ces vagues technologiques qui se renouvellent à un rythme jamais atteint auparavant.
Le but de l'existence n'est pas de mener un combat contre le monde Réel afin d'un construire un idéal, mais tout au contraire, apprendre à vivre avec le Réel tel qu'il est. Globalement, ni l'Etat, qui refuse le monde tel qu'il est, ni les marchés, ne régulent plus rien car la vitesse de réaction des acteurs économiques est infiniment plus lente que le flux des opportunités, des événements et des informations



LE GRAND DÉFI L'homme du futur sera le résultat d'une complémentarité et, il faut l'espérer, d'une symbiose, entre un être vivant biologique et ce macro-organisme planétaire hybride (électronique, mécanique, biologique) qui se développe à une vitesse extraordinaire sur la Terre et qui va déterminer, en partie, son avenir. Mais on doit réguler les avancées dans ce domaine.
Plusieurs niveaux de régulation sont envisageables :
la communauté scientifique transdisciplinaire (à l'abri des lobbys) ;
les autorités morales, religieuses, scientifiques, politiques (à l'abri des marchands d'éthique) ;
le consensus citoyen (à l'abri du militantisme idéologique)
la régulation politique (à l'abri du clientélisme électoral). Une régulation politique, au sens le plus élevé du terme. Soumis à des arbitrages constants sur les choix de société, sur les budgets qu'ils nécessitent et sur les hommes capables de les conduire, le Politique se retrouve dans des situations d'arbitrage et de décision pesant lourdement sur la construction de l'avenir.
Voir : Joël de Rosnay



EFFICIENCE OPTIMALE + SIMPLICITÉ A l'aide d'outils numériques ingénieux mais simples d'usage, il devient possible de procéder à un rééquilibrage permanent des concepts et de leur interopérabilité. Là où des structures trop rigides empêchent tout dépassement des systèmes (qui finissent par se briser faute de pouvoir introduire les changements conceptuels et technologiques rapides), ces outils minimalistes apportent flexibilité et souplesse

Design intelligent pour redonner du sensarrow more

Le design est devenu la clé de la compétitivité. Les difficultés ne sont plus au niveau de la fabrication mais dans l'adaptation des objets et des interfaces à l'usage du public.
Designer, architecte du web, ingénieur... leur rôle est de faire fonctionner les pulsions humaines.
Noyés comme nous le sommes dans des informations sans signification, nous sommes en quête de sens qui manque tellement dans toutes ces interfaces numériques, ces réseaux sociaux et ces blogs.
Et trop souvent, on confond efficacité avec surenchère technologique. La technologie réputée facilitante, induit des saturations irréversibles et incontournables.
Déployer une architecture cohérente, opter pour un design métaphorique et évocateur qui fasse sens, simple mais pas simpliste, et penser prioritairement à une valeur d'usage optimale pour l'utilisateur.

Nouveaux outils, nouvelles règles du jeuarrow more

La créativité s'est démocratisée grâce au mérite individuel et au talent partagé, épaulée par le bon usage des outils numériques et les réseaux d'initiés. Loin de la technocratie ambiante, des gadgets numériques et des machines à lobotomiser : nouveaux outils, nouvelles règles du jeu. Trop de tout, trop d'outils, trop de messages... la densification informationnelle nécessite des technologies efficaces et robustes qui permettent le traitement en masse et la transmission rapide de gros volumes d'informations. La porte s'ouvre sur un nouveau champ qui appelle de nouveaux outils, de nouveaux concepts.
Mais il est utile de se rappeler qu'un ordinateur ne sera jamais rien de plus qu'une mécanique qui ne fait que ce qu'on lui dit de faire. Dans le déluge technologique omniprésent, les innovations planétaires plus ou moins futiles envahissent nos vies souvent malgré nous. La technolâtrie est devenue techno-zombification. Voir : transition difficle. Intelligence artificielle ?

BIG DATA : Société de l'information, mais tant de désorientation arrow more

L'équipement matériel et la connection à Internet ne suffisent pas à construire les sociétés du savoir inscrites dans les ambitieuses politiques gouvernementales dont l'enthousiasme occulte les problématiques d'accessibilité. De nombreuses réalisations numériques, toutes innovantes en leur temps, mais dont on a constaté le non-usage bien que conformes aux cahiers des charges, témoignent encore une fois de l'absurdité des modèles qui ne tiennent pas compte du réel. Cette prolifération de dispositifs numériques présumés répondre, par anticipation, aux attentes des usagers se révèlent inefficaces et sont considérés par les professionnels de l'information comme un gaspillage de temps et d'argent. La désorientation et la surcharge cognitive des utilisateurs viennent contredire le discours encenseur des politiques publiques qui financent des projets pharaoniques mais déconnectés de la réalité. Derrière ces discours généreux de la diffusion des savoirs se cachent trop souvent des logiques de pouvoir. Pourtant, la réponse adéquate aux défis mondiaux n'est pas de l'ordre de la domination mais de la connaissance et de la coopération. Plus que jamais les TIC demandent à être utilisés à bon escient.

Des données signifiantes noyées dans un océan d'insignifiancearrow more

Cultiver les réseaux de qualité et non pas errer dans le cyberspace où tout se dilue, où toutes les données signifiantes se trouveront noyées dans un océan d'insignifiance. Il est urgent de redonner du sens à nos activités, et cela ne peut s'effectuer qu'en innovant au travail, pour identifier ce que les humains font mieux que les machines, et encore mieux avec les machines, et former de plus en plus de gens à ces nouveaux métiers. Ensuite développer des réseaux de qualité pour diminuer les distances du cyberspace, rallier et dynamiser les énergies individuelles.

Du bon usage des outils arrow more

La densification informationnelle nécessite des technologies efficaces qui permettent le traitement en masse et la transmission rapide de gros volumes d'informations. La porte s'ouvre sur un nouveau champ qui appelle de nouveaux outils, de nouveaux concepts. Les règles du jeu changent du tout au tout. Mais la grande menace c’est d’avoir des outils extraordinaires sans aucun contenu, sans message véritable, tels ces nombreux blogs ou ces vidéos sur Youtube où des gens étalent des états d’âme ou des émotions et ne profitent nullement de l’existence de ces nouveaux outils pour délivrer un message quel qu’il soit. De tels outils peuvent déboucher sur le néant.

Projet fédérateur : créer des idées arrow more

Il faut replacer d'urgence l'humain dans un projet qui le dépasse. Sans projet il ne peut y avoir d'éthique. Sans éthique il ne peut y avoir d'effort. Sans effort iln peut y avoir d'accomplissement. Sans accomplissement il ne peut y avoir de joie. Sans joie il ne peut y avoir d'existence authentique. La créativité n'appartient pas qu'aux génies. Tout le monde est potentiellement créatif, à condition de s'en donner la peine (10% d'inspiration, 90% de transpiration). Il s'agit d'un mode de vie, d'une volonté de marcher ensemble dans la même direction, chacun sur son chemin propre.

Oser arrow more

Prendre des risques est à la base de notre nouveau monde en marche, mais nos sociétés ont accumulé tellement d'acquis et de sécurité au cours d'un demi-siècle que nous sommes inquiets devant l'ampleur des pertes que pourtant, nous devons consentir pour créer une société postmoderne, ni utopique ni cahotique. L'histoire nous a appris que les sociétés comme les civilisations peuvent disparaître faute de s'être transformées à temps. Mais la pensée politique française préfère la certitude de perdre, en espérant minimiser les pertes, plutôt que de prendre le risque de gains potentiels



Marier la VOIX DU PEUPLE et la VOIX DES "ELITES"
On ne dirige pas contre le peuple, on dirige avec le peuple.
Il y a deux cultures, la culture dite populaire, et la plus distinguée, celle du ministère, de l'Académie, des peintres etc, et de la mode.
Le grand art marie ces deux cultures, la première, celle avec les sabots et la culotte de laine rèche portés par les paysans avec la deuxième, celle de la finesse et la sophistication.
Aujourd'hui la culture tend à devenir un vulgaire produit économique.

La recherche artistique : voie d'élargissement de la consciencearrow more

La recherche artistique est, elle aussi, comme la recherche scientifique, philosophique et mystique, une voie d’élargissement de la conscience et un chemin vers la connaissance. Ce n’est pas un hasard si tant de grands scientifiques de ces dernières décennies flirtent si souvent avec la métaphysique et la mystique, d’Einstein à Borhr, de Jung à Reeves, de Heisenberg à Böhm, de Capra à Trinh Xuan Tuan, de Mach à Prigogine. Newton, déjà, était bien plus alchimiste que physicien.

Il faut des réseaux épistémiques (composés de profanes et d'experts) pour fédérer ces intelligences connectées. La gouvernance en réseau doit remplacer la centralisation ; une aristocratie de talents et non plus une aristocratie démagogique (clientélisme, électoralisme, césarisme, carriérisme). Si l'on s'obstine à confondre démocratie et suffrage universel, la démagogie aura de très beaux jours devant elle.
Il ne faut soumettre au vote universel que les problèmes qui sont suffisamment proches pour être universellement connus et compris. Les autres problèmes plus complexes, à plus long terme, plus stratégiques, plus fondamentaux, doivent être réglés démocratiquement par des élites compétentes choisies pour ce faire par des instances adéquates (cantonales, régionales... selon les nouvelles entités et appellations qui remplaceront les anciennes et qui se construiront en réseau).



COMMUNAUTES INTELLIGENTES Effondrement de la bureaucratie et redécoupages en communautés intelligentes et efficaces, avec de fortes interférences entre elles et davantage de cohésion. Un monde de proximité non seulement géographique mais aussi numérique.
Cette crise sanitaire de COVID-19 (avec le confinement et le télétravail) a été un puissant révélateur de tant de choses, et surtout de la phénoménale incurie de l'administration française, de la majorité de ses énarques et de ses inopérants "comités scientifiques". Par ailleurs, le télétravail a dévoilé bien des failles de nos infrastructures (pannes des fournisseurs d'accès, failles de sécurité dans la gestion de nos données personnelles et de santé, Pass sanitaire hackés etc.)

RELOCALISATION : vers mon terroir... Earl Grey, scones et muffinsarrow more

Les migrants de l'intelligence - des créatifs culturels pour la plupart - , contrairement aux idées reçues, n'optent pas pour la vraie campagne. L'élevage des chèvres sur le Larzac, ce n'est pas du tout leur tasse de thé. Le télétravail leur permet de créer autour d'eux une communaué choisie, un réseau de proches et de proximité, non seulement géographique mais aussi numérique. La notion de voisinage n'est plus seulement physique et sociale.

MONNAIES : monnaies mondiales et monnaies localesarrow more

MONNAIE MONDIALE : Le problème majeur de l'économie mondiale actuelle est que l'économie virtuelle (des actions et titres financiers) est plusieurs centaines de fois plus important que le poids de l'économie réelle. On comprend que tout cela n'est pas possible, surtout que la décroissance est inéluctable et qu'en conséquence, tous les titres en circulation doivent perdre 90% de leur "valeur d'échange" pour retomber au niveau de l'économie réelle. 2% seulement des 4000 milliards échangés quotidiennement sur le marché des changes sont injectés dans l'économie réelle.

MONNAIES LOCALES : Il existe à ce jour au moins 4000 monnaies privées dans le monde, celle de la banque suisse WIR étant probablement la plus connue. Ces monnaies "privées" traduisent les besoins propres d'un terroir. Il ne faut surtout pas voir un quelconque antagonisme entre monnaie globale et monnaies locales, elles sont toutes complémentaires.
Le processus de mondialisation qui est en œuvre depuis une vingtaine d'années suscite autant l'assentiment que la méfiance. Il s'agit aujourd'hui non pas de savoir si la mondialisation est "bonne" ou "mauvaise", mais d'élaborer un modèle dans lequel tous les participants seraient gagnants. Des organisations ayant une bonne connaissance des attentes au niveau local sont plus à même de remplir des missions sociales (assistance aux enfants ou aux personnes âgées, lutte contre le chômage etc.) militent pour que les initiatives de portée nationale ou européenne soient soutenues par l'introduction de monnaies régionales. Ce modèle de développement local concret, crédible et cohérent permet de répondre aux attentes légitimes de ces milliards d'hommes qui, actuellement, n'en subissent que les conséquences négatives.

Rôle de l'Etatarrow more

L'Etat ne doit pas avoir le pouvoir de régenter, de réglementer, de forcer nos vies privées. Le rôle du politique est de faciliter la lutte contre la violence, sans rien violenter. Les Etats omniprésents, voulant tout contrôler, tout organiser, tout financer ont perdu toute crédibilité. L'Etat providence est en faillite et il va entraîner avec lui toute l'économie locale et domestique par vampirisme, s'il ne lui est pas appliqué d'urgence le principe de séparation de l'Etat et de l'Entreprise. L'abandon de l'utopie démocratique égalitaire sera le seul chemin de salut face à la montée des totalitarismes rampants.

Place aux réseaux interactifsarrow more

Des changements profonds vont affecter la sphère individuelle et collective. Chacun va s'insérer dans des réseaux. C'est au sein de ces réseaux que s'organisera une relation suivie entre professions, guides ou référents, mais aussi des relations entre personnes. Le passage des structures pauvres (pyramidales) aux structures riches en réseaux est impératif pour survivre dans le monde de demain. La pyramide hiérarchique, trop lente et trop lourde, va céder le pas aux réseaux intercatifs et créatifs de petites entités autonomes impliquant des comportements corrects, une éthique : fidélité, confiance, confidentialité, respect, complicité, humour. Il s'agit d'une vraie communauté aussi immatérielle que réelle, fondant une identité. Un réseau dense et intriqué de communautés de vie et de terroirs



EUROPE DES REGIONS L'Europe doit devenir un véritable réseau, c'est à dire un ensemble de nombreuses entités de petite taille, autonomes, fédérées par un projet commun fort, portées par un processus d'accomplissement, en interactions mutuelles permanentes, engagés dans la réalité du monde, moteurs de mutations paradigmatiques et des valeurs émergentes...
L'Europe technocrate est déconnectée du cœur et du quotidien des peuples.
Voir : Qu'est-ce qui arrive à l'Europe... Vers une Renaissance.
Collectif auteurs sous la direction de Marc Halévy.

Fin du modèle pyramidalarrow more

Le modèle pyramidal encore en vigueur est trop lourd, trop lent, face à un monde réel où la densité et la vitesse des interactions ont été multipliées par mille en moins de cinquante ans.

Le politique ne peut tout régenter, tout modifier, tout imposer. Le "gouvernement" doit accompagner le changement en créant les conditions de démultiplication qui permettent, avec une faible dépense d'énergie et d'information, de conduire efficacement l'évolution du système social complexe. Il pratique une sorte de "judo politique", en symbiose avec l'expression de la multitude de responsabilités individuelles, il doit se départir de certaines de ses anciennes prérogatives (autorité, force, hiérarchie) pour se concetrer sur celles qui assurent le maintien de la cohésion.
La gouvernance en réseau et la coordination intelligente des actions internationales peuvent aujourd'hui s'appuyer de tels principes.

Leadership politiquearrow more

Le choc frontal des souverainetés nationales, des structures hiérarchiques de pouvoirs, des modes de raisonnement cartésien face à la complexité conduit aujourd'hui à des situations inextricables et à une incapacité à résoudre les grands problèmes du monde actuel. Etant donné l'érosion de la souveraineté nationale, la reconnassance des compétences et des diversités, l'ouverture aux approches des autres comptent parmi les nouvelles valeurs de la gouvernance. Pilotage, catalyse et auto-catalyse (élément qui participe à sa propre synthèse) sont les maîtres mots de la nouvelle politique.

Etats-Unis d'Europearrow more

Ceux qui aujourd'hui se bercent de l'illusions que seuls ils s'en sortiront face à des dangers planétaires mieux que dans cette fédération des Etats-Unis d'Europe sont des naïfs. Toute l'Histoire du monde, depuis les cités grecques grignotées par les Macédoniens jusqu'à la lâcheté anglo-française face à l'occupatio de la Tchécoslovaquie par Hitler prouve que ceux qui jouent en solo se font avaler par leurs agresseurs.
Nous sommes à l'ere d'Internet et des réseaux. Il n'a jamais été aussi aisé et efficace d'agir en réseaux de partenaires alliés. Ces réseaux peuvent se montrer plus créatifset dynamiques que les géants centralisés et cloisonnés. A nous de saisir cette opportunité et de construire cette Europe de la création, non pas contre le monde, mais avec tous ceux qui partagent nos valeurs.



DECENTRALISATION PROGRESSIVE de la FRANCE
La décentralisation (l'anti-jacobinisme) est vital en France.
Le télétravail progressivement, permettra à chacun de choisir son lieu, pas forcément urbain.
Une Région, ou Province, ou Meta Région doit être cohérente des points de vue historique, économique, culturel, géographique, etc ... Il faudra tenir compte des découpages naturels en vigueur au Moyen-Âge et de leur évolution.
Une déparisianisation de la France est vitale ; les vrais pouvoirs doivent se trouver dans chaque Région ou Province qui doit être autonome.
Le président d'une région (ou Province, ou MetaRégion) devra être le seul à être élu démocratiquement. Les instances étatiques centrales devront être mises en place par les présidents de Régions (ou Province, ou MetaRégion) et non plus au suffrage universel. Il faut briser le néo-monarchisme de la 5ème république.



Projet de VILLE PILOTE : solutions technologiques
Pour reprendre l'idée de Mr. David Lisnard, maire de Cannes, Président de l'Association des maires de France (AMF) :
"Le périmètre géographique de chaque province ferait l’objet de travaux de géographes et d’une concertation étroite avec les élus locaux et la population appelée à l’adopter, dans un vrai processus d’appropriation démocratique, qui permettrait de remédier à la grave crise de notre système de représentation. C’est une nécessité démocratique.
Parallèlement aux compétences qui seront dévolues à ces nouvelles collectivités (santé, économie, emploi, police territoriale, etc.), elles disposeront d’un exécutif dont le mode d’élection devra correspondre à un véritable ancrage territorial et immédiatement identifiable par les citoyens pour que ce nouveau souffle décentralisateur s’accompagne d’un nouveau souffle démocratique"

Sachant que le monde de demain sera un vaste réseau connecté, comme présenté plus haut dans cette rubrique, le projet pilote serait de développer un réseau numérique citoyen, un réseau de connaissances connecté entre MetaRégions, ou Provinces, ou NooPôles (MetaPôles) et NooVilles (MetaVilles) qui s'intègreront et se co-développeront naturellement et organiquement au sein de la Noosphère. Ces réseaux seraient donc pilotés respectivement par un exécutif "du terroir", identifiable.

Les citoyens sont demandeurs de ces réseaux de connaissance qui permettent de restaurer un rappport actif au savoir et aux connaissances (savoir expérentiel). Les citoyens de demain feront leur propre apprentissage, au-delà et en complément des savoirs académiques. La fluidité et la facilité d'accès de ces réseaux en feront des espaces conviviaux.

Pôle Santé : le développement du site (prévu de février à Juillet 2022) pour un Réseau de chirurgiens maxillo-facaux de France pourra servir de modèle technique pour inspirer et développer le projet pilote de ce réseau de collectivités. On pourrait imaginer un Pôle santé et un Pôle culture.

Pôle culture : Bibliothèques numériques sous le contrôle de la mairie. Permet de repenser le rapport à la connaissance, un réseau de connaissances au delà du réseau documentaire, avec UNE bibliothèque mais plusieurs sources (collèges, lycées...), au-delà des frontières physiques (MetaBibliothèque et réseau épistémique fluide et dynamique).
L'outil est opérationnel, à adapter en fonction des besoins.
Anticiper les METAVERS du projet META de Mark Zuckerberg qui exercent déjà une réelle appétance et qui absorberont un grand nombre d'interfaces numériques.

META glossaire citoyen, évolutif et contextuel : Ajuster nos mots à ce qui est : au Réel. L'intelligence maille ce qui, sans elle, resterait épars. L'intelligence construit des réseaux. Penser notre temps complexe et faciliter l'émergence d'une méta pensée, portée par son enracinement dynamique (le terme "meta" signifiant dépasser et conserver).
Noyés comme nous le sommes dans des informations sans signification, nous sommes en quête de sens qui manque tellement dans toutes ces interfaces numériques, ces réseaux sociaux et ces blogs. A l'aide d'outils numériques ingénieux mais simples d'usage, il devient possible de procéder à un rééquilibrage permanent des concepts et de leur interopérabilité. Ces outils minimalistes apportent flexibilité et souplesse.
Consulter : META glossaire

Etc...

Exemple d'interopérabilité entre différentes plateformes distinctes :
résultat de l'outil de recherche sur la requête "sante".