Vieillir jeune et en bonne santé
Se prémunir contre les maladies microbiennes, virales et
dégénératives liées à l'âge
L'épigénétique, jeune discipline "sœur" de la génétique est considérée aujourd'hui comme une avancée fondamentale dans la compréhension du maintien d'une bonne santé et le ralentissement des processus de vieillissement. Toutes les branches de la médecine s’y intéressent.
Notre organisme fonctionne comme un grand orchestre. Le coeur, les poumons, le foie... Chacun doit jouer sa partition en harmonie avec tous les autres organes. Comprendre l'épigénétique, c'est se donner la chance de devenir chef d'orchestre de son propre corps !
L’interaction entre l’environnement et l’ADN détermine ce que nous sommes. Il n'y a pas de fatalité. Nous héritons de notre génome, mais nous avons la liberté d'agir sur notre épigénome. Nos comportements jouent un rôle décisif dans le processus épigénétique en influençant notre état de santé. Nous devons aussi penser à bien co-habiter avec notre flore microbienne - notre microbiome, en relation avec notre cerveau - qui nous protège contre d'autres microbes dangereux. Nos comportements peuvent limiter la transmission du stress de parents à enfants par l'épigénétique et en limiter les effets négatifs. Pensons à rendre notre microbiome "heureux".
Ce que nous mangeons modifie l'expression de nos gènes. Changer de pratiques alimentaires ou de fréquentations peut modifier le fonctionnement des gènes dont nous avons hérité à la naissance.
Notre santé et notre qualité de vie dépendent également de notre environnement (pureté de l'air, de l'eau et des sols, notamment). Pour notre équilibre mental et physiologique, nous devons essayer de nous protéger autant que possible de tout ce qui peut avoir un impact négatif sur l'expression de nos gènes.
A nous d'adapter nos modes de vie pour activer les gènes contribuant à nous protéger le plus efficacement contre certaines maladies (diabète, cancer, maladies cardiovasculaires, parmi d'autres).
Les pratiques de l'Occident et de l'Orient se rejoignent enfin grâce à l'épigénétique. Méditation et relaxation ont un impact sur l'expression ou l'inhibition de certains gènes. Notre mental et notre humeur ont un impact sur notre bien-être. L'American Heart Association reconnaît la méditation comme un moyen de lutte contre les risques de maladies cardio-vasculaires ainsi que ses effets positifs sur le taux de cholestérol et les hormones du stress.
La pratique de la méditation est beaucoup plus simple que la plupart des gens se l'imaginent.
Au-delà des gènes de nos parents, nous héritons aussi de l'histoire familiale, avec sa culture, sa mémoire, ses douleurs, ses souvenirs et ses émotions. C'est ainsi que certains héritent des traumatismes, voire du désespoir lié à leur famille. Comment échapper à cet écosystème ? Penser positif ! La méditation peut y aider. Nous pouvons réorienter des processus "psychosomatiques" négatifs dans une direction bénéfique pour notre santé et notre équilibre mental. Sans perdre de vue que la pensée positive n'est ni le déni de réalité ni l'exagération de faits positifs