Hommage aux professionnels de santé,
aux travailleurs de l'ombre,
et à l'auto-discipline des citoyens,
qui ont permis à notre pays de ne
pas s'effondrer.
Virus et bactéries, nos meilleurs ennemis, nous colonisent. Ils sont partout, sur nos mains, nos objets familiers, mais aussi à l'intérieur de notre corps. Dans une simple cuillère à soupe de terre, il y a plus de bactéries que d'hommes à la surface de la planète.
Les pathogènes, une bactérie ou un virus tels que le Corona qui vivait plutôt bien chez les animaux sans en tuer aucun, ont sauté sur l'être humain, mais notre système n’est pas toujours capable de tenir le coup.
Ceux qui ont un bon système immunitaire s'en remettent, les autres deviennent victimes.
Ce virus veut tout simplement vivre mais il vit agressivement. Notre corps est son habitat, et nous pouvons en mourir, même s’il n'a pas l'intention de nous tuer. Il le fait inconsidérément, c'est le gène égoïste de Richard Dawkins.
Les êtres vivants ne cessent d'échanger des gènes qui nous viennent pour une bonne partie d'espèces microscopiques, dont les virus. Ce lupanar biologique, pour reprendre l'expression de Didier Raoult, est un monde fou prêt à toutes les orgies.
La Vie est un immense échange généralisé et permanent. Nous sommes à la fois des poussières d'étoiles et des êtres composés de mosaïques de gènes qui ne cessent de se recomposer au fil des âges. L'expression épigénétique des gènes est modifiée par l'environnement et certaines de ces modifications peuvent être transmises à la descendance. "Nous héritons de notre génome, mais nous avons la liberté d'agir sur notre épigénome. Pensons à rendre notre microbiome heureux"
Voir : Epigénétique
Beaucoup de nos personnels soignants ne comptent pas les heures et se donnent corps et âme dans ce combat épuisant contre un ennemi invisible. Chaque jour ils sont au front, sans se plaindre ni donner des leçons à quiconque, si ce n'est par leur exemplarité et leur courage.
Souvent mal payé et peu considéré, une bonne partie du personnel de santé est aussi la vache à lait du politique qui lui, ne cherche que le pouvoir. Quant aux incantations au nom de l'égalité et de la solidarité, cette crise sanitaire nous révèle combien le système est incapable de distinguer le vrai miséreux ou le vraiment nécessiteux.
Voir : Vidéo de Sadhguru. "Hommage aux professionnels de santé"
Il est illusoire de croire que l'on s'en sortira seuls face aux dangers du monde. Ceux qui jouent en solo se font avaler par leurs agresseurs. Mais l'Europe technocrate d'aujourd'hui est devenue une foire d'empoigne, déconnectée du cœur et du quotidien des peuples.
L'organisation de l'Union Européenne actuelle, inspirée des structures d'antan, constitue l'ossature bureaucratique de tous les dinosaures fonctionnaires, publics comme privés. Elle a prouvé son inefficience radicale devant les questions que posent la globalisation des problématiques : pandémies, terrorisme, pollution et destruction de la biodiversité, guerres, famines...
Il faut une Europe forte et unie, faute de quoi les lambeaux européens qui resteraient se condamneraient à la dégénérescence et à une invasion sournoise qui est déjà en cours.
L'Europe doit devenir un véritable réseau, c'est à dire un ensemble de nombreuses entités de petite taille, autonomes, fédérées par un projet commun fort (sans motivation il n'y a pas d'action collective), en interactions mutuelles permanentes, engagées dans la réalité du monde, moteurs des mutations et des valeurs émergentes.
Voir : Mais qu'est-ce qui arrive à l'Europe ? Marc Halévy. Editions Laurence Massaro
Souvent mal aimés, nos forces de l'ordre et agents de sécurité sont pourtant là pour assurer notre sécurité. Egalement amenées à affronter le terrorisme, la délinquance et le crime, nos forces de sûreté intérieure méritent notre considération. Gardons à l'esprit qu'à toute violence répond toujours une violence plus violente.
Si le niveau de conscience et de responsabilité des citoyens est présent, il devient inutile de déployer des forces de l'ordre pour contraindre les gens à rester chez eux durant cette période de confinement.
De cette façon, ensemble dans le monde entier, nous gérons le virus. Dans le cas contraire, 10% de la population pourrait disparaître. Nous n'étions pas préparés à affronter cette pandémie.
Le président du Conseil européen de la recherche (ERC, pour European Research Council), Mauro Ferrari, a démissionné de son poste le mercredi 8 avril, en pleine crise liée à l'épidémie de Covid-19.
"J'ai été extrêmement déçu par la réponse européenne à Covid-19, pour ce qui concerne l'absence totale de coordination des politiques de soins de santé entre les États membres."
Le dirigeant italien se plaint de nombreux obstacles institutionnels et politiques alors qu’il tentait de mettre rapidement en œuvre un programme scientifique pour combattre le virus. "J’en ai vu assez (…), j’ai perdu foi dans le système lui-même... Veuillez me pardonner, mais je convoque la science au service de la société.
Je pensais qu'à un moment comme celui-ci, les meilleurs scientifiques du monde devraient disposer de ressources et d'opportunités pour lutter contre la pandémie, avec de nouveaux médicaments, de nouveaux vaccins, de nouveaux outils de diagnostic, de nouvelles approches dynamiques comportementales basées sur la science, pour remplacer les intuitions souvent improvisées voire bricolées, des dirigeants politiques."
Chaque citoyen de ce monde doit comprendre le sacrifice désintéressé et les services qui sont offerts par les professionnels de santé. Si nous sommes trop nombreux à nous comporter de manière irresponsable, leur dévouement et leurs services n'auront plus aucun sens
"L'Amour est la douceur de vos émotions. Le besoin d'amour chez un être humain est son aspiration à être quelque chose de plus que ce qu'il est, là, maintenant. L'Amour est un processus. Si vous pouvez tout regarder avec amour, un caillou, un insecte, le monde entier explose en un magnifique phénomène pour vous. L'amour c'est la façon dont vous êtes"
Ce à quoi nous sommes confrontés à l'heure actuelle est une situation sans précédent. Nous n'avons jamais fait face à une telle situation.
"Professionnels de santé, médecins, infirmières, et divers autres professionnels, nous nous inclinons devant vous, qui mettez votre vie et celle de votre famille en danger.
Quand quelqu'un risque consciemment sa vie pour le bien-être d'autrui, c'est digne d'être adulé".
En restant chez nous, en gardant nos distances, en veillant à ne pas être infectés et à ne pas infecter les autres, les médecins, les infirmières et les autres personnels médicaux qui sont là pour nous... ainsi, nous aiderons l’humanité à traverser cette période difficile.
La réponse adéquate aux défis mondiaux n'est plus de l'ordre de la domination, mais de l'ordre de la connaissance et de la coopération.
La Science a aussi son clergé (ses rituels, les congrès, les prix Nobel...). Lorsque la communauté scientifique aura complètement accepté la reconnaissance sensible (empathie, connaissance et reconnaissance, ...), et la spiritualité, elle pourra prétendre devenir la religion du futur, débarrassée de ses rigidités, comme le firent au 19è siècle les sciences mécaniques de la Modernité.
On sait aujourd'hui que les cellules se suicident (apoptose) lorsqu'elles ne reçoivent plus de messages de reconnaissance, par manque d'amour en quelque sorte. A l'échelle humaine, la plupart des problèmes sociaux que connaissent nos sociétés (les exclus, les malades, les personnes âgées dans les EPHAD...) sont des problèmes dus à une insuffisance de reconnaissance.
La science avance au fur et à mesure qu'elle se dote de nouveaux outils. "Si vous changez d'outil, vous ne voyez plus la même chose". Big Pharma et Big Data font émerger de nouvelles approches de prise en charge des "patients experts" qui favorisent le dialogue et la confiance entre malades et personnels soignants.
La médecine devient de plus en plus prédictive et personnalisée. Vérifier chaque année son propre statut immunitaire en se faisant prélever une simple goutte de sang deviendra une routine.
Le secteur de santé est en train de vivre un véritable changement de paradigme. Tout cela n'ira pas sans déstabiliser l'industrie pharmaceutique et les médecins traditionnels. Les médias aussi devront faire leur mue. "L'avenir est moins à découvrir qu'à inventer".
Aucune des "breaking news" et autres prédictions catastrophiques sur la grippe aviaire, la grippe H1N1 ou le SRAS ne s'est réalisée. Il faut donc se méfier des peurs entretenues et de la terreur que génèrent des événements exceptionnels. Notre société vit une époque anxiogène, ce n'est pas sain pour notre mental. La vigilance demeure la seule solution. En revanche, nos pays devraient mieux se préparer à affronter les maladies contagieuses. En Occident, en dépit de nos infrastructures médicales de pointe, nous ne savons plus gérer, ou mal, les maladies contagieuses. "Je suis pour la détection, pas pour l'affolement". Le Pr Raoult nous met en garde depuis plus de dix ans.
Trop souvent nos gouvernements prennent des décisions sous la pression des médias et des réseaux sociaux, et de leur emballement qui amplifient les angoisses. La communication est souvent dans le superficiel et l'urgence. Des décisions sont prises à la hâte, sans réelle concertation avec les professionnels de santé, d'où parfois cette cacophonie et ces effets d'annonce contradictoires.
Rien ne remplace l'observation. L'expérimentation doit uniquement servir à confirmer, elle ne doit pas remplacer l'observation. Chaque fois que l'on imite la nature c'est efficace. D'où l'intérêt de bien observer ce qui se passe. Pourquoi des personnes infectées ne sont pas tombées malades ? Qu'est-ce qui est différent chez elles ?...
Nos médias et réseaux sociaux nous ont abreuvé d'informations apocalyptiques. Nos administrations ont cafouillé. Mais ce n’est pas le moment de critiquer notre système de santé. La priorité est ailleurs.
Les professionnels de santé de terrain font un travail formidable.
Nous sommes confrontés à une urgence et un combat plus fort que tout ce que nous avons connu. Nous devons y consacrer toute notre énergie, ainsi que renforcer notre système immunitaire et notre processus spirituel. Et bien évidemment, soutenir de toutes les façons possibles nos médecins et personnel soignant qui sont là pour nous.
Après les dispensaires de brousse, des hôpitaux de fortune sont installés dans nos jungles de pierre afin d'isoler et de traiter les malades en urgence. Un groupe d'experts médicaux Chinois s'est rendu dans les hôpitaux locaux d'Italie en mars 2020 pour partager leurs expériences.
Les entreprises de désinfection travaillent, elles aussi, pour lutter contre la propagation du virus.
Confinement ne signifie pas que l'on est assis et déprimé sur son canapé. Gérons cette crise sérieusement mais aussi, gracieusement.
Si vous n'apprenez pas à votre corps à rebondir, à l'inciter à la santé, alors vous devenez de plus en plus fragile et vulnérable.
Les gens s’inquiètent et se plaignent : qu’allons-nous faire, enfermés si longtemps à la maison ? Comment occuper les enfants ?
La maison est-elle devenue un endroit si terrible ? Si c’est le cas, c’est que le problème c’est vous-même et non pas votre maison.
Vous devez passer du temps avec vous-même, ce qui effraie beaucoup de gens. Mais imaginez les problèmes que les gens doivent avoir à être avec vous, à travailler avec vous… si vous êtes terrifié à l'idée de passer du temps avec vous-même !
Il est très important de corriger ceci et c’est le bon moment de le faire
Quand votre enfant est malade, ne lui faites pas de câlins, observez-le de loin mais ne le couvez pas quand il est malade. Au contraire, donnez-lui la meilleure attention quand il est joyeux. Son métabolisme apprendra qu'il est payant d'être joyeux et que ça ne rapporte rien d'être malade. Tournez son esprit et votre esprit de cette façon.
Enthousiasme, créativité, joie, bienveillance, abondance d'énergie en synergie, sobriété, complicité, respect... ces égrégores féconds élèvent nos consciences, unissent et rassemblent. La vie s'épanouit dans l'effort.
Qu'y aura t-il après l'effondrement ? Tout cela reste à penser, à imaginer, et à vivre. L'entreprise de demain : métier, qualité, valeur. Donner du sens devient le cœur de toutes les activités. Indépendants, TPE, PMI... viser partout l'excellence dans son métier, et reconsidérer les travailleurs de l'ombre qui contribuent à la dynamique de nos sociétés et rendent possible le rééquilibrage permanent du vivre ensemble souvent mis à mal.
Nous devons nous comporter de façon responsable. C'est primordial à l'heure actuelle. Maintenir une distance individuelle physique doit être présente à l'esprit, peu importe notre travail et nos activités. Certains groupes de gens ne coopèrent pas mais dans la grande majorité, les citoyens ont très bien réagi. Le seul choix que nous ayons est de ressortir meilleur que nous l'étions avant cette crise sanitaire. Il y aura beaucoup de colère et de frustrations qu'il faudra surmonter.
Depuis que l'homme se déplace, d'abord en petits groupes puis en masse, il emporte comme passager clandestin des maladies infectieuses qui, sans lui, ne verraient pas autant de pays. L'homme s'est toujours déplacé avec ses microbes. Le choléra a commencé à se déplacer à dos de chameau en suivant la mythique Route de la Soie du Gange vers l'Europe. Les Croisés rapportèrent la peste qui mit à genoux l'Europe
Notre époque offre aux maladies infectieuses à la fois des autoroutes pour circuler et des aires d’autoroute pour se multiplier tranquillement
Aujourd’hui , si vous dites "Je reviens du Caire et l’été prochain je pars à Pékin", vous n’impressionnez plus personne, si ce n'est que vous pouvez être suspecté de ramener quelques microbes exotiques.
La variole aurait tué en un temps record plus des trois quarts des Amérindiens lors de la découverte du Nouveau Monde par les espagnols.
Les concentrations urbaines sont également une aubaine pour les virus. Cette concentration humaine nous rend extrêmement vulnérables aux événements imprévus, et surtout aux épidémies.
Aujourd’hui la sexualité à lieu dans la tête et non plus dans le corps. La sexualité devient alors une maladie !
Être attiré par la beauté n'est pas un péché. Nous ne devons pas nous sentir coupable de notre biologie. Dans certaines cultures où les croyances religieuses dominantes ont été propagées, la femme doit cacher ses atours afin de ne pas être une tentation pour l’homme. La vie psychique imprégnée de fétichisme religieux est hantée par la culpabilité et le sacrifice. Même les cycles menstruels de la femme doivent la faire se sentir coupable, elle est impure. Ceci est une astuce pour l’asservir.
Le poids de la culpabilité et la peur ont été des outils phénoménaux pour contrôler les populations. Il est temps que cela cesse.
Nous devons sortir du monde binaire, de sa dichotomie malsaine, du Bien et du Mal, du pur et de l’impur... Rejeter le mal c'est l'empirer. Refuser le faux c'est le fausser. Combattre le laid c'est l'enlaidir...
Doit-on être "pour" ou "contre" les antibiotiques, pour ou contre les vaccins ? Cela n’a pas de sens.
Mais d'ici à pousser à l'extrême ce raisonnement, certains ont cru bon de mettre fin à toutes les distinctions de sexe et de genre, dans un autre monde utopique sans identités sexuelles "figées". Vivre dans un monde fluide, être homme le matin et femme le soir, ou suivant l'inspiration du moment.
Au risque de décevoir ces idéologues à tous crins de l'égalitarisme égarés sous un déluge de bons sentiments, le sexe existe, indépendamment de la "culture" et de l'histoire. Nos sens, charnels et spirituels, nous relient à la totalité du réel.
"On attribue la beauté des fleurs à une exhibition sexuelle, et chez certaines, à une invite aux insectes butineurs.
La prolifération des couleurs, des formes, des parures témoigne de l'exubérance créatrice de la vie". Edgar Morin
Si les abeilles venaient à disparaître, l'homme n'aurait plus que quelques années devant lui. Sans abeilles, plus de pollinisation, plus de plantes, plus d'animaux, plus d'hommes.
Et les papillons ne sont pas gratuitement beaux. La splendeur de leurs coloris est, au moins partiellement, reliée et dictée par les exigences de la survie. Aucun phénomène n'est le fruit du hasard aveugle, mais non plus celui d'une nécessité déterministe.
La diversité des formes, cosmiques, sur Terre, dans le règne végétal ou animal, sont des créations de la nature qui a ses "trucs" pour étendre toujours plus largement l'éventail des possibilités. Toutes les formes qui s'y déploient, apparaissent par émergence.
"La joie est soif de Vie, elle est insatiable. Elle nous introduit aux ravissements de l'existence, nous aide à supporter le trop plein sinon insupportable de réalité que nous devons assumer. Les émerveillements que nous y puisons nous donnent l’énergie pour affronter la cruauté du monde". N'économisez pas votre joie.
La joie est notre vraie richesse. La joie n'est pas un but en soi, mais c'est une ambiance nécessaire à la vie. N'oubliez pas, la vie est courte !
"Quelle est la chose la plus importante dans votre vie ? Être en vie là, maintenant. C'est la chose la plus importante. Chaque jour, plus d'un quart de million de personnes meurt sur la planète de mort naturelle. Mais vous êtes en vie. Deux ou trois millions de gens ont perdu un être qui leur est cher. Et vous vérifiez que les personnes qui sont très importantes dans votre vie sont toutes en vie. Un grand sourire de plus !
Ce qui fait Tic Tac c'est votre vie. Produisez de la joie et de la douceur. Votre vie est entre vos mains."
Le système immunitaire d'une personne joyeuse fonctionne toujours à un meilleur niveau de protection que chez ceux qui sont déprimés et inquiets. Sourire est la première chose que vous devriez faire au réveil. Vous êtes en vie !
Le virus n'est pas contre vous, il essaie juste de faire sa vie mais malheureusement, sa façon agressive de faire sa vie peut vous ôter la vie.
C’est comparable à l’activité humaine. Les êtres humains en quête de leur bien-être menacent et détruisent la vie sur Terre , sans mauvaise intention, juste avec le désir de bien vivre. De même le virus veut simplement se développer et l’être humain est son hôte. Le virus fait juste ce que l’on fait à la planète, rien de plus, rien de moins.
Beaucoup de ces virus et bactéries qui entrent en nous contribuent à notre processus de vie sans nous faire de mal aujourd'hui, après bien des années d'adaptation et de co-évolution. Progressivement, ils "comprennent" qu'ils risquent de détruire leur propre habitat s'ils nous tuent. Donc ils vont muter en quelque chose de plus doux au bout d'un certain temps. Et ensuite, apprendre à vivre avec nous.
Voir :
Puissance de la JOIE