Les effets épigénétiques positifs du sport
Exercice physique et hormones du plaisir
Le sport, un antidépressur naturel
Chaque pas aussi modeste soit-il, nous rapproche du sommet de la montagne. Nous avons tous une force intérieure qui nous pousse à sortir de ce que nous sommes, à nous dépasser. Il faut commencer par reconnaître l'activité sportive qui nous procure du plaisir, de la motivation, l'envie de progresser.
En réveillant certains gènes par l'épigénétique, le sport (la course à pied en particulier) produit des effets antidépresseurs. Mais pour conserver la forme, inutile de forcer, il suffit d'adapter son rythme à son âge. La sensation de progresser nous porte tel un flux d’énergie. La progression procure la joie : s'élever, se dépasser pour impulser une énergie constructrice et donner du sens à nos actions.
Votre corps lit dans vos pensées et les hormones du stress entravent vos capacités de guérison naturelle. Le stress use le cerveau, il élève la pression artérielle et le sucre dans le sang, qui durcissent les artères et mènent à des maladies cardiaques. Pratiquer une activité sportive, ne serait-ce que l'exercice anodin de la marche à pied, produit des effets extraordinaires et modifie de manière spectaculaire l'apport du sang au cerveau.
L'effort physique entraîne des modifications instantanées sur notre organisme. Et plus l'effort est considérable, plus les modifications épigénétiques seront importantes. Mais seule une pratique régulière peut entraîner des changements épigénétiques à long terme. Pédalage, marche et course à pied... il est indiscutable que toutes ces activités optimisent l'irrigation cérébrale et le sentiment général de bien-être durant l'exercice.
La prise de risque est nécessaire pour innover et aller de l'avant. La nouveauté ne peut surgir devant vous que si vous savez prendre des risques. Soyez flexible, soyez fluide. Rien n'est permanent, le changement c'est le mouvement constant. La société de demain va se tourner vers des rapports de flux et de régulation, et quittera les rapports de force.
Quand on exerce un métier que l'on aime, on se sent porté par un flux dont on tire un plaisir intense.
Les surfeurs expérimentés adorent se mesurer à des vagues de 5 à 10 mètres de haut, voire beaucoup plus. La pratique régulière de sports extrêmes allume des gènes liés à la résistance, à la fatigue, au métabolisme de l'énergie. L'organisme réagit à ces stimulations extérieures en sécrétant la dose d'adrénaline qui permettra au surfeur de surmonter sa peur.